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Depuis peu, les missions en détection sont directement liées à la réglementation qui a pour but de minimiser les risques d’endommagement suite à de trop nombreux sinistres. On déplore en effet plus de 400 dommages pour jour ouvrable lors de travaux effectués au voisinage des 4 millions de kilomètres de réseaux aériens ou souterrains implantés en France.
Pour sécuriser les travaux au contact des réseaux, l’état et certains organismes tel que l’AFNOR, ont donc mené diverses réformes :
Adoption de nouveaux décrets, dont le DT-DICT (qui remplace le DR/DICT)
Adoption de nouvelles normes, dont la norme NF S70-003
Mise en place de différents documents techniques.
Or ces évolutions législatives impliquent à terme un géoréférencement de l’ensemble des réseaux souterrains. En France, ils représentent environ 2 725 000 km.
40 % sont dits sensibles pour la sécurité : électricité, gaz, matières dangereuses, réseaux ferroviaires, réseaux de chaleur.
60 % sont considérés non sensibles pour la sécurité mais sont tout aussi importants économiquement.
La détection est donc utilisée de manière beaucoup plus importante dans deux domaines :
L’amélioration de la cartographie des réseaux existants (le patrimoine)
La démarche avant travaux lors de la procédure DT-DICT afin de réaliser les IC (investigations complémentaires) avant travaux.
Notons que la démarche avant travaux reste la plus ardue : Lors de la recherche de patrimoine, l’investigation ne porte que sur un seul un type de réseau pour un exploitant donné, alors que pour les IC, tous les réseaux existants sur une zone de travaux déterminée sont recherchés. Cette dernière démarche mobilise donc plus de moyens et de connaissances pour permettre un résultat global complet, au plus proche de la réalité.
Dans ces deux cas, ces missions de détection doivent être réalisées avec une grande rigueur car elles devront permettre de réaliser de futurs travaux sans risque d’endommagement ; d’où l’intérêt de faire appel à un professionnel expérimenté et compétent.
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